Quand on évoque le sujet du soleil et de la peau, les sujets les plus courants sont : la vitamine D, les coups de soleil et les risques pour la santé.
La formation en naturopathie permet de comprendre le fonctionnement du corps et ses interactions avec notre environnement.
Alors, soleil et peau, amis ou ennemis ?
Notre peau, reconnue comme plus grand organe du corps, recouvre près de 2m2 de celui-ci.
Exposée au soleil, cette surface permet la réalisation de plusieurs fonctions biologiques, dont la synthèse de vitamine D, dont nous parlons souvent en naturopathie, si importante pour notre immunité notamment, mais nous expose parfois également à quelques risques.
Les rayons solaires regroupe les ultraviolets (UVA, UVB, UVC), des infrarouges (qui donnent la sensation de chaleur), des rayons X et des ondes radio.
La couche d’ozone ne laisse passer que certains de ces éléments, essentiellement les ultraviolets et les infrarouges.
La peau comme une « carapace ».
Notre peau comporte deux couches importantes dans le mécanisme de protection.
L’épiderme est composé de la couche cornée (en contact avec l’extérieur), puis les couches granuleuse, épineuse et basale.
Lors d’une exposition au soleil, on observe dans le derme une augmentation des kératinocytes (cellules dont la teneur en kératine est importante) permettant un épaississement et une augmentation de la capacité d’absorption des UV.
De plus, un autre type de cellules appelées mélanocytes, retrouvées cette fois dans la couche basale, synthétisent de la mélanine, pigment capable d’absorber les UV.
Le transfert de cette mélanine à l’épiderme, qui augmente à chaque exposition, accroit la protection et sera responsable du phénomène de bronzage.
En moyenne, on considère que l’épiderme absorbe 70 à 80 % des UVA et plus de 90 % des UVB.
Capital soleil.
Nos capacités de protection, également appelées capital soleil, different selon certains critères (age, origine, mode de vie, alimentation).
Lorsque celles-ci sont dépasées, on observe un vieillissement prématuré de la peau.
Le « coup de soleil ».
Des rougeurs apparaissant quelques heures après une exposition excessive, aussi appelées « coup de soleil », correspondent à une inflammation localisée visant à éliminer les cellules abimées par les UV. Ceci explique le mécanisme de pelade qui suit cette inflammation et permet le renouvellement cellulaire.
Du mélanocyte au mélanome.
Souvent représenté par une tâche aux allures de grain de beauté, voir à une modification de couleur ou de forme de ce dernier, le mélanome ou cancer de la peau est favorisé par les expositions au soleil ainsi que par des prédispositions génétiques notamment.
Quelques conseils en naturopathie :
Le soleil, indispensable à la vie, doit être utilisé à bon escient et selon quelques règles simples :
L’été, privilégiez des expositions courtes (maximum 1h) en dehors des heures à risques (12h-16h).
Durant ces créneaux, protégez votre peau avec des crèmes solaires de qualité et si possible « océan friendly » si vous comptez vous baigner.
Attention, à la plage, même sous un parasol, le sable reflète jusqu’à 20% des rayons ultraviolets, ce qui ne dispense pas d’une protection.
Notre peau étant sensible à notre hydratation, pensez à bien vous hydrater pendant et autour des expositions, avec une eau de bonne qualité (Montcalm, Rosée de la Reine, Mont Roucous…)
Consommez quotidiennement des aliments anti-oxydants (légumes colorés, fruits rouges, agrumes, noix de pecan, artichaut…) qui aident à contrer les effets néfastes des radicaux libres issus des rayons du soleil.