Si nous nous intéressons à des sujets liés au bien-être et à la naturopathie, nous entendons et lisons de plus en plus souvent le mot “holistique”.
Mais savez-vous ce qu’il signifie ?
En naturopathie, le mot “holistique” vient de l’holisme, un des cinq piliers fondateurs de la naturopathie comme l’est le vitalisme, l’humorisme, l’hygiénisme et le causalisme.
Selon ce pilier, le naturopathe considère l’être humain dans sa globalité et comme un tout. Il ne traite pas seulement la question physique, énergétique, psychique ou émotionnelle, par exemple, mais bien l’ensemble qui compose son consultant et toutes ses dimensions.
Si nous prenons l’exemple de la médecine allopathique qui est organisée selon des spécialités : le cardiologue va se concentrer sur des pathologies cardio-vasculaires, le gastro-entérologue sur des pathologies du système digestif, le dermatologue sur des pathologies cutanées etc… Le naturopathe, lui, bien qu’il ne soigne pas et que son rôle soit à dissocier de celui du médecin, considère le corps humain comme un ensemble et une unité où tout est relié.
Ainsi, une accumulation de déchets au niveau du foie peut se révéler par une langue chargée le matin et une haleine forte, par exemple, ou par des migraines chez certains.
Dans cette démarche, il considère également l’impact du corps psychique ou du corps émotionnel sur le corps physique : un traumatisme émotionnel (rupture, perte, abandon, rejet…) peut se traduire par des symptômes physiques sous différentes formes (eczéma, urticaire, douleurs articulaires qui se réveillent…).
Prenant en compte l’être humain dans sa globalité, le rôle du naturopathe sera, en tre autres rôles, de “nettoyer” le terrain afin d’éviter d’y laisser de la place pour le développement de symptômes et de maladies.
Le terrain est ce qui compose l’individu, c’est-à-dire sa composition physique et mentale innée et acquise au cours de sa vie.
Le naturopathe par sa technique et son écoute a donc une action préventive en agissant sur la cause grâce aux techniques naturopathiques qu’il utilise en consultation pour la rédaction du programme d’hygiène vitale.
Ces techniques vont de l’hygiène alimentaire adaptée à chacun, à la pratique d’une activité physique adaptée, à la préservation d’un bon sommeil, à la gestion du stress inhérent à chacun, jusqu’à l’hygiène mentale ainsi que d’autres techniques mineures.
On retrouve donc l’aspect holistique et global dans ces techniques qui rassemblent tous les domaines liés au bien-être de façon général d’un être humain.
En çà le naturopathe compétent doit apprendre et pratiquer pendant sa formation toutes les techniques de son art, un peu comme un peintre avec sa palette de couleurs, afin d’aider au mieux son consultant à retrouver rapidement l’équilibre.
Envie de vous former au métier de naturopathe? Rejoignez-nous ! Et changez de vie pour changer des vies !
Célia Moncoiffé,
IFNAT