Bonne nouvelle pour nos voisins suisses : Le Secrétariat d’Etat Suisse à la Formation, à la Recherche et à l’Innovation SEFRI vient de valider un examen professionnel pour les naturopathes après leur formation.
Nos voisins helvétiques recensent 4 disciplines :
– La médecine ayurvédique.
– l’homéopathie.
– La Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC).
– La Médecine naturelle Traditionnelle Européenne (MTE).
Si les suisses ont pris de l’avance par rapport aux français, il convient de préciser que la naturopathie y est fortement installée depuis des décennies et que plus de 2500 naturopathes exercent sur le territoire.
Le but premier de cette reconnaissance est l’uniformisation et le contrôle de la formation de naturopathe. Pour les naturopathes déjà en exercice, une période de 7 ans est donnée afin de passer l’examen.
Que peut-on attendre de cette reconnaissance ici en France ?
Alors que dans l’hexagone la formation de naturopathe n’est pas encore encadrée, bien que les associations et fédérations travaillent sur le sujet, il est fort à parier que l’exemple suisse servent de pilote à certains pays européens.
Notons que cette reconnaissance est le fruit d’un travail de longue haleine, puisque près de 15 années auront été nécessaires, notamment grâce à l’action de l’Organisation du monde du Travail de Médecine Alternative de Suisse (OrTraMA) qui représente 11 associations de médecines alternatives.
Ce travail a déjà été entamé depuis plusieurs années sur notre territoire, et certains signes sont d’ors et déjà très positifs (augmentation du nombre de consultations, remboursement de celles-ci par un nombre croissant de mutuelles…)
Le rôle de l’IFNAT dans ce travail de reconnaissance
En proposant des formations de haute qualité, dépassant même le cahier des charges de la fédération, aux candidats futurs naturopathes ou bien déjà naturopathes et désirant se perfectionner, l’IFNAT œuvre pour la montée en compétences des élèves et des thérapeutes dans l’optique d’une prochaine reconnaissance de la profession de naturopathe en France.
L’histoire est en marche, en ferez-vous partie ?