S’il est communément admis que la consommation de produits issus de l’agriculture biologique est à privilégier, ses principes font l’objet d’une matière à part entière dans le cursus de Praticien en Hygiène de vie Naturopathe de l’IFNAT. En voici un bref résumé :
1. Meilleur pour notre santé et celle des agriculteurs
Du fait de leur mode de production, de nombreux aliments sont soumis à des produits tels que les pesticides. Bien qu’il ne s’agisse pas du seul moyen de contaminations (air, eau…), de très nombreuses études tendent à démontrer l’impact négatif de ces substances sur notre organisme : lymphomes, associations de plus fréquemment retrouvées dans les cancers de l’enfant, notamment les tumeurs cérébrales, les leucémies et les néphroblatomes. Dans les tumeurs cérébrales, une association est fréquemment évoquée lors d’une exposition professionnelle des parents au moment de la grossesse. Diverses conséquences des pesticides sur la reproduction ont été évoquées : infertilité, mort fœtale, prématurité, hypotrophie, retard de croissance intra-utérin (RCIU), malformations congénitales, notamment orofaciales.
Ce risque est majoré en cas de contamination professionnelle, chez les agriculteurs notamment.
De plus l’eau consommée par les riverains proches de zones de traitement entrainerait une augmentation du risque d’autisme et de maladie de Parkinson.
2. Pour protéger la biodiversité
Les engrais et pesticides affectent l’ensemble des organismes vivants, mais également leur milieu de vie. En Europe, près de 25% des espèces seraient vulnérables ou en danger du fait de leur utilisation. Citons la situation préoccupante de nos si chères abeilles, mais également de certaines espèces d’oiseaux.
Tout ceci vise à désorganiser la chaine alimentaire et l’équilibre naturel indispensable à la vie.
Une contamination croisée affecte également de nombreux animaux de consommation tels que les poissons, le bétail, les volailles et les oeuf.
3. Pour protéger les sols et les nappes phréatiques
L’agriculture biologique tend à respecter, restaurer et entretenir les équilibres biologiques sans lesquels la vie ne peut se développer et durer.
Elle protège les sols de l’érosion, de l’acidification et de l’appauvrissement.
En utilisant des matières organiques végétales ou animales, sans avoir recours aux pesticides chimiques qui polluent les sols, l’eau et dégradent les écosystèmes, elle participe à préserver les sols et les nappes phréatiques.
4. Du bio, oui, mais pas n’importe comment !
L’appelation « agriculture biologique » a le vent en poupe, ce qui n’a pas échappé à certains industriels peu scrupuleux. Il est donc courant de trouver des produits transformés et peu équilibrés dans les rayons bio, ainsi que des fruits et légumes cultivés sous serre, sans respect des saisonnalités, parfois à l’autre bout de la planète (moins bon pour l’environnement, forcement).
Il est donc important de vérifier la composition et la provenance des produits, car le label agriculture biologique, s’il renseigne sur le mode de production, n’est pas seul gage de qualité. Soyons donc des consommateurs conscients et éclaires, en résumé, des consomm’acteurs. L’IFNAT