Ce dimanche 31 octobre à 3h du matin, nous passerons, comme chaque année, à l’heure d’hiver. Si nos réveils, smartphones, montres et horloges se mettent à la nouvelle heure de façon automatique, il n’en va pas de même pour nos organismes qui peuvent parfois accuser le coup : baisse de moral, sommeil perturbé, vitalité en berne et petites infections sont parfois au rendez-vous. Alors, que faire pour agir dès le jour J ? Voici quelques conseils de L’Institut Français de Naturopathie IFNAT : Le blues automnal mis en lumière. Avec le changement d’heure et les jours qui raccourcissent, l’exposition à la lumière se veut de moins en moins importante. Parfois, on arrive au travail avant le lever du soleil, et on en sort après son coucher. La conséquence est une moindre exposition de nos yeux aux rayons lumineux produits par le soleil. Il en découle une moindre production de sérotonine, neurotransmetteur responsable du sentiment de bien-être et de relaxation et qui induit également la production de mélatonine (neurotransmetteur qui régule les cycles biologiques dont le sommeil). On se sent alors plus anxieux, moins joyeux, fatigué la journée avec un sommeil moins naturel. La solution : Faire une ou plusieurs pauses durant la journée pour vous exposer à la lumière naturelle, faire le plein le week-end, et lorsque la météo ne le permet pas, pourquoi ne pas investir dans une lampe de luminothérapie ? Celle-ci reproduit en partie le spectre du soleil, sans abîmer les yeux si on ne la regarde pas de face, et peut être utilisée à raison de 30min à 1h30 par jour selon la puissance. De quoi faire le plein de bonne humeur en attendant le retour des beaux jours. Des défenses naturelles en berne. Quand on parle de changement d’heure et d’exposition au soleil, comment ne pas parler de la vitamine D ? Cette dernière, importante pour notre capital osseux et notre immunité, est en partie produite via l’exposition de la peau (et non des yeux cette fois) au soleil. L’exposition au soleil moindre entraînée par le changement d’heure et le raccourcissement des jours entraînent chez une majorité d’entre nous une carence en vitamine D, avec pour conséquence une moins bonne résistance aux petites infections hivernales (virus, bactéries). Là aussi, une exposition à la première occasion (pause déjeuner, week-ends, faire en sorte d’avoir au moins 20 minutes d’exposition quotidienne bras et visage) et une supplémentation (à voir avec votre médecin ou votre naturopathe) sont recommandées durant la période allant d’octobre à mars. Notez que la supplémentation en vitamine D doit se faire sous surveillance en cas d’insuffisance rénale, d’excès de calcium et/ou de calculs rénaux calciques. Et vous? Citez-nous en commentaires quelles sont vos astuces pour aborder au mieux ce changement d’heure et ses conséquences. Anthony Micheau Naturopathe et directeur associé de l’IFNAT